La mère parfaite existe. Si, si ! Pas en vrai bien sûr : seulement dans la tête des millions de mamans ordinaires qui jonglent entre leur travail et leur famille, culpabilisent et courent à l’épuisement maternel. La solution : apprendre à gérer son temps.
Bien séparer sa vie professionnelle et sa vie personnelle, c’est d’abord ménager des créneaux 100% enfants dans la semaine, avec des horaires définis. Par exemple, on n’accepte aucun rendez-vous téléphonique professionnel le soir à 20h30, même pour des clients hyper méga importants. On apprend à dire non : je ne serai pas à cette réunion à 8h30 demain matin, je ne suis pas disponible le mercredi après 15h30… Mes clients, mes collègues vont s’adapter : eux aussi ont, pour la plupart, une vie de famille.
Si on travaille de chez soi, on aménage un espace bureau dans son logement, même un tout petit… en essayant de ne pas déborder sur l’espace familial. Cela demande des efforts, de l’habitude et de la discipline, mais c’est indispensable.
On accepte d’avance les accrocs qui mettront à l’épreuve nos bonnes résolutions et notre organisation bien huilée : « enfants » et « imprévus » sont des synonymes !
On ne fait pas de sa famille le réceptacle du stress du travail. Au besoin, on se fait accompagner pour travailler sur ses émotions.
On essaie de vivre tous les jours un « quality time », un moment presque parfait, même s’il ne dure que quelques minutes : du yoga en famille, trouver ensemble « la phrase de ta journée », à faire chacun à son tour pour exprimer ses émotions, … Pour les plus petits, il peut s’agir d’un dessin représentant la journée.
Le fantasme de la mère parfaite frappe aussi les mamans au foyer !
Récupérer son enfant à l’heure du déjeuner, puis dès la sortie de l’école et passer ensuite de longues heures à ses côtés n’est en rien une garantie de bien-être ni pour lui, ni pour nous. Bien des mères au foyer se sentent dévalorisées par la société, isolées aussi. Elles peuvent souffrir de ne pas apporter à la maison l’air du dehors que, dans leur esprit, font entrer les mères ayant une vie professionnelle.
Mélanie Schmidt-Ulmann
www.lelaitdemaman.com
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